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RVX873.jpg

fichier associé : 1
Titre

Bordeaux, la place de la Bourse

Datation

Entre 1900 et 1949

Datation min.

1900

Datation max.

1949

Commentaire datation

Photographe amateur

Auteur du cliché

Inconnu

Fonction

Photographe amateur

Mention d’édition

Entre 1900 et 1949

Laboratoire photographique

Bordeaux

Légende sur document

France. Gironde. Bordeaux. Place et Palais de la Bourse

Commentaire légende

Légende manuscrite au centre de la plaque de verre.

Lieu

Architecture

,

Personne photographiée

Personnalité associée

, , , , , , ,

Milieu - Environnement

, , , , , ,

Objet manufacturé

Texte au recto

CLEM - Archéovision

Verso inscrit

oui

Texte au verso

France. Gironde. Bordeaux. Place et Palais de la Bourse

Analyse du document

Au XVIIIe siècle, le développement considérable du port de Bordeaux modifie l'aspect général de la ville. En effet, un programme d'embellissement de la cité voit alors le jour pour montrer au monde entier la prospérité de Bordeaux. Par ailleurs, toutes le grandes villes de France se doivent de glorifier le souverain par l'établissement d'une place royale majestueuse qui encadre harmonieusement la statue à l'effigie du monarque. A Bordeaux, il faudra attendre l'arrivée de l'intendant Claude Boucher au début du XVIIIe siècle pour que le projet de place royale soit envisagé. En 1733, les plans de l'architecte Jacques Gabriel sont adoptés ; à sa mort, son fils Ange Jacques Gabriel se voit confier la suite des travaux. Ce dernier s'entoure de Clair-Claude Francin pour les sculptures. En 1743, la statue équestre en bronze de Louis XV est placée au centre de la place ; elle sera détruite à la fin du XVIIIe siècle pour être fondue. En 1750, Tourny organise l'inauguration de la place royale. Au XIXe siècle, Burguet construit l'aile du palais de la Bourse qui n'avait jamais été terminée par les Gabriel. Il s'entoure des sculpteurs Louis de Coëffard et Amédée Jouandot pour la réalisation des frontispices. En 1869, on installe la fontaine des Trois Grâces de Louis Visconti ; elle représente les trois filles de Zeus, Aglaé, Thalia et Euphrosine qui répondent aux allégories des Trois fleuves (Dordogne, Garonne et Gironde) placées sur les frontons. De nombreux véhicules sont visibles sur cette photographie (de gauche à droite) : - Un autobus vu de dos, la partie arrière dépasse largement de l'essieu arrière. - Garée au fond sur la gauche, vue de dos, une voiture aux lignes basses, sans doute une Citroën Traction Avant. - Un autobus aux lignes aérodynamiques, à cabine avancée. - Une Citroën type 11 UA, conduite intérieure 6 glaces, familiale ou commerciale. Ces voitures ont été surnommées Rosalie suite à une série de records établis à Montlhéry par un des modèles du premier type spécialement carrossé et baptisé petite Rosalie. Après le lancement de la Traction Avant, Citroën reprend la production des Rosalies afin de conserver sa clientèle traditionnelle rebutée par les nouveautés techniques (dont la mise au point laissait à désirer…) liées au nouveau modèle. La marque conserve ainsi dans sa gamme un modèle avec le principe de la transmission aux roues arrières, la ligne est modernisée dans le style des Tractions (calandre inclinée, phares obus, avertisseurs au-dessus du pare-chocs et bavolets d'ailes, on parle de série NH pour Nouvel Habillage). Moteur 4 cylindres 1.9L des Traction Avant, mais orienté vers les roues arrières. Production de 1935 à 1938. - Derrière, une berline, modèle non identifié, le style général rappelle le début des années 30. - Une autre Rosalie NH, en berline (7UA) ou conduite intérieure 6 glaces (11UA). - Une berline non identifiée. - Circulant à droite, une Simca 5 : produite de 1936 à 1949, avec une interruption pendant la guerre, dans l'usine Simca de Nanterre, cette petite voiture populaire et économique était dérivée de la Fiat 500 Topolino italienne. Malgré ses dimensions et son petit moteur 4 cylindres 500 cm3, qui faisaient d'elle la plus petite voiture de série au monde, elle pouvait cependant être considérée, suivant les finitions, comme une voiture de ville chic : elle existait notamment en version Super Luxe, avec une peinture métallisée (dite irisée) en option, ce qui était rare à l'époque même pour des voitures de gamme supérieure. - Doublant la Simca 5, une Peugeot 402 (produites de 1935 à 1942) ou 302 (1936 à 1938). Ces voitures à carrosserie aérodynamique (selon la mode Streamline initiée par la Chrysler Airflow aux USA) étaient caractérisées par une ligne fluide (la ligne fuseau Sochaux, selon la publicité Peugeot, Sochaux étant la ville où était située l'usine de production) et par leurs phares intégrés derrière la calandre. Moteur 4 cylindres 2,0L ou 2,2L (pour la 402) ou 1,8L (pour la 302). La carrosserie de la 302, de dimensions plus réduites que celle de la 402, a été utilisée pour créer une série baptisée 402 légère, plus sportive, en lui greffant le moteur de la 402 classique.

Bibliographie

Jean-Courret, Ezéchiel et Sandrine Lavaud. Bordeaux. 3 vol. Atlas historique des villes de France, ISSN 0765-0817 ; 49. Pessac: Ausonius, 2009, III, 217-220.

Etat de conservation

bon

Support

Verre

Dimensions

4,4 x 10,6 cm

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

M. Vergnieux

Lieu de conservation

Pessac

Auteur de la numérisation

Caroline Delevoie

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

Archéovision

Date de dépôt

2010

Lot

LOT17 VERGNIEUX

Livraison

LIVRAISON01

Métadonnées stereo


Nom usuel

RVX873

Auteur

Inconnu

Titre

Bordeaux, la place de la Bourse

Date de création

Entre 1900 et 1949

Légende

Place et palais de la bourse

Ville

Bordeaux

Région

Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Catherine Carponsin-Martin - Jean Christophe Brunet

Métadonnées iptc (stereo)


Nom de l'objet: RVX873

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : LIVRAISON01